Edito.

Je me promenais sur la toile... et je n'ai retrouvé que très peu de choses à propos du Mans. C'est pour ceci que j'ai pris l'initiative de créer un blog sur notre ville, et consigner ici des photos, des vidéos, et des sons de la ville. Je ne prétends pas faire mieux que le site de la ville ou que celui de l'office de tourisme, mais je souhaite parler davantage sur la ville. Je m'en excuse pour les possibles fautes d'orthographe et de syntaxe que vous pourrez (sûrement) trouver dans ce site. Le français n'est pas ma langue maternelle, mais, malgré ceci, je fais des efforts pour vous . Merci, et bonne visite!

jeudi 11 janvier 2007

Automobile : Jacques Villeneuve au Mans pour un grand chelem unique


Présentation de la Peugeot 908. Invité surprise au sein de l'écurie Peugeot, Jacques Villeneuve sera la grande vedette des prochaines 24 Heures.

MORTEFONTAINE (de notre envoyé spécial). Heureux comme un gamin devant ses jouets de Noël Jacques Villeneuve, hier midi, à Mortefontaine ! Arrivé directement de Montréal où il a passé les fêtes en famille avec son épouse Johanna, et leur fils, Jules, l'ancien champion du monde de Formule 1 a complètement digéré son éviction de la F1 et il semble comblé par cet engagement avec Peugeot dans une compétition qu'il va découvrir mais qui le passionne déjà. Et même s'il pense toujours au Nascar américain, Le Mans sera cette année pour lui un challenge exceptionnel.

Un cas ce Villeneuve. Son franc-parler lui a coûté très cher dans le milieu aseptisé de la F1. Et, en parallèle à une carrière de chanteur qu'il débute, il entend se faire un nom en endurance et entrer une nouvelle fois dans la légende du sport automobile mondial en étant le premier pilote à remporter quatre titres majeurs du calendrier : F1, Indianapolis, Champ Car et 24 Heures du Mans.

Champion du Cart et vainqueur à Indianapolis en 1995 sous les couleurs de Players Green, il devenait champion du monde de Formule 1 avec Williams-Renault en 1997. Dix ans plus tard, Peugeot lui offre la possibilité de signer un grand chelem unique. Et dès juin prochain il relèvera le défi.
« Mes seules 24 Heures, une course de ski »« Le Mans est tout simplement une épreuve mythique. Mais dans mon enfance je n'en rêvais pas. Ce n'étais pas une course importante pour mon père et ce n'est pas une épreuve avec laquelle j'ai grandi. Mais quand j'ai débuté dans la compétition automobile j'ai commencé à la suivre.

Après, c'est vrai que j'ai pensé à la disputer. Mais j'étais coincé par la Formule 1 et il n'y a jamais rien eu de très précis. Aujourd'hui, je bénéficie de conditions qui vont me permettre de me battre pour gagner et j'entends bien les exploiter à fond. Pour moi, c'est un challenge spécial qui se présente. Mais pour l'instant je n'y pense pas trop. Il y a beaucoup de boulot à faire avant d'arriver au Mans. Et, en ce qui me concerne, les seules 24
Heures que j'ai courues, c'est une course de ski et c'est donc bien différent de ce qui va m'attendre au Mans. »

Le Villeneuve qui avait un peu une image de rebelle en F1, est apparu très assagi hier à Mortefontaine. « Je ne me suis jamais senti rebelle car être rebelle c'est être en marge de la société et ça n'a jamais été mon cas. J'ai parfois des idées différentes des autres et je les exprime mais c'est tout. »

« Une voiture de course comme une autre »Tout à l'honneur du Québécois qui détonnait dans l'environnement très lissé de la F1 et qui est heureux de retrouver un milieu un peu plus ouvert en compagnie d'autres pilotes qu'il apprécie. Et passer d'un V8 de F1 à un V12 diesel d'endurance ne le soucie nullement. « Quand je suis arrivé en Formule 1 je suis passé des moteurs turbo à méthanol aux V 10 atmosphériques et je ne pense pas que le V12 diesel me posera de problèmes. Ce qui compte dans une voiture de course c'est la puissance. Il n'y a pas le même nombre de tours/minute mais lorsque l'on est lancé, lorsque l'on est à fond, c'est une voiture de course comme une autre. »Jean-Claude VIRFEU.Avec Jacques Villeneuve et Sébastien Bourdais sur la Peugeot 908, Daniel Poissenot et Jean-Claude Plassart, le président de l'ACO, peuvent espérer une édition 2007 des 24 Heures des plus intéressantes.
Ouest-France

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